Vinyl-LP
CD
Download
Streaming
in
????
(M: Klau)
(M: Klau · T: Klau/Maillard)
seul tu ne valais plus rien
personne pour te faire une place
tu regardes de l’avant, pour ne pas voir d’où tu viens
tu regardes de l’avant, rien ne sera jamais pareil
ton jour viendra, la nuit passe
le matin t’appelle, tu dois partir, laisse tout derrière
juste du soleil dans ton coeur, une étoile à l’horizon
refuge dans la nuit, qui connait tes cotés sombres
eldorado de l’espoir, qui jamais ne meurt
soleil dans le coeur, firmament fragile toujours en toi
tu étais foutu, l’ombre de toi même
mais pourtant si belle, comme le dernier ange
passé dont personne ne te sauvera
avant de couler, laisse le derrière
(M: Klau · T: Klau/Maillard)
je me vois encore très bien en avril
impossible de me passer de toi
j’ai espéré des journées, que tu me croises
nous donne une chance, sans le moindre petit projet
si tu me veux, n’attends pas
si tu veux plus, prends moi
si tu me veux, ne demande pas
tu es depuis longtemps une partie de moi
juste un petit moment, juste une phrase, juste ton regard
tu me reconnais, je perds mon coeur, je me perds en toi
assez de cette vie, elle ne mène nulle part
assis dans l’ombre, plus osé la lumière
et te voilà, autant pleine de feu que moi
ce monde nous déchire tellement, nous trompe
tu étais autant seule dans la nuit
tes yeux, tu ne les as plus fermé
presque sur le point d’en finir
failli ne plus te revoir
si tu me veux, n’attends pas
si tu veux plus, prends moi
si tu me veux, ne demande pas
tu es vraiment
une partie de moi
tu es depuis si longtemps une partie de moi
(M: Klau · T: Klau/Maillard)
donne lui le petit doigt, elle veut tout de suite la main
elle prend tout et disparait, comme si elle ne t’avait connu
sa mère l’aime et son père, tendrement, l’entretient
l’ennui n’arrive jamais, elle, toujours bonne et agréable
elle éblouit, jour et nuit et tout reste flou
pas même pour une seconde, à coté de son âme
un petit moment de patience, elle ne sait faire
alors elle prend peur, rien ne va plus
elle veut le gâteau et celui qui fera la cerise
une petite fille, dans une grande ville
elle se couche sur des nuages, la réalité passe au travers
elle rêve de pouvoir et de mers qui se divisent
a chaque baiser je savais déjà pertinemment
sous sa belle enveloppe c’est assez froid et gris
elle veut tout le gâteau, boulimique sans fin
une petite fille, dans une grande ville
elle se couche sur des nuages, la réalité passe au travers
jour et nuit la grande fièvre et les mers se séparent
elle déteste la résistance, capricieuse à temps complet
une petite fille, dans une grande ville
(M: Klau · T: Klau/Maillard)
la soixante six, cap francfort
au dessus du brouillard la ville est suspendue
derrière moi une vague se presse
pour se briser sur le rivage
dis moi comment te trouver
je traine mon désir
goût de l’âme des moments perdus
commence un nouveau jou
opéra direction gare
brillance et chaos se fréquentent
voler plus haut, oublier la saleté
nous sommes du même bord
dis moi où je peux encore aller
sans avoir peur de te perdre
quelle folie va encore te changer
le risque est avéré
partout où je suis tu fais partie de moi
dans chaque début tu as tes cartes
a chaque chute tombe une partie de toi
a chaque adieu tu pleures aussi
dis moi où je peux encore aller
sans avoir peur de te perdre
quelle folie va encore te changer
le risque est avéré
dis moi comment te trouver
je traine mon désir
goût de l’âme des moments perdus
un nouveau jour commence
un nouveau jour commence
un nouveau jour commence
envie de rien j’attends mon heure
l’ennui me pousse de temps en temps ici
assis dans mes pensées, otage de cette histoire
autour de moi des malades, leurs émois dans l’oreille
je ne vais ce soir, pas rentrer chez moi
mon dernier sou, restera ici
je ne trouve pas de chez moi
comment demain, peut être différent
je me souhaite la force, de regarder un peu en arrière
à la maison, femme et enfant, venus comme commandés
on se bat sur tous les fronts, pour encore survivre
peu importe ce qu’on atteint, jamais de repos
peu importe l’arrivée, les portes restent fermées
je ne vais ce soir, pas rentrer chez moi, la prochaine c’est ma tournée
cette nuit va forcément se terminer
je ne trouve pas de chez moi
comment demain peut être different
je me souhaite la force de regarder un peu en arrière
maintenant je me fous d’où je suis, d’où j’étais
je rêve, tous les jours de poser mon ancre
malgré tout, je ne renonce pas, juste remettre le point sur le cap
la mer est immense, facile de perdre le nord
je ne trouve pas, de chez moi
comment demain peut être différent
même la pire des tempêtes, prend le large
je me fous, de qui je suis, qui j’étais
cette nuit je ne vais être personne
(M: Klau · T: Klau/Maillard)
(M: Klau · T: Klau/Maillard)
devrais je venir chez toi
te serrer jusqu’à l’aube
te dire combien tu comptes
te dire combien je t’aime
où se termine l’histoire, commence une autre
mais si tu pars, je me perds
si c’était toi, longtemps cherchée, tellement vite perdue, tellement vite gâchée
aucun retour, fini mon bonheur
où je me trouve, personne ne sait
toi seule, mais le printemps est fini
je savais que le jour viendrait
où je ne suis pas là et tu pars
je te laisse t’envoler, le vent te porte
mon manque en valise
pourquoi tout l’or du monde n’est pas assez
et le temps jamais ne s’arrête
il suffirait d’un geste, en attendant je reste
coeur en friche, sillonné de toi
où se termine l’histoire, commence une autre
mais si tu pars, je me perds
si c’était toi, longtemps cherchée, tellement vite perdue, tellement vite gâchée
aucun retour, fini mon bonheur
où je me trouve, personne ne sait
fini mon bonheur
où je me trouve, personne ne sait
toi seule, toi seule
toi seule, mais le printemps est fini
(M: Klau · T: Maillard)
(avec Léa Zehaf)
encore combien d’hiver à continuer à avoir froid
combien de nuits à te chercher dans les draps
mon âme garde ton empreinte en moi
j’entends ton rire, dans ma nuque le souffle de ta voix
je sens encore chacun de tes doigts
il y a ce mélange à mi chemin entre détresse et joie
ce dilemme terrible entre savoir que tu existes Là bas
et ce grand vide, cet ennui après toi
je n’attends même plus, tu restes en moi
je n’attends même plus, tu étais là
(M: Klau · T: Klau/Maillard)
je roulerais toute la nuit
je paierais pour que tu ris
ce que les autres en diront, peu importe
je mise sur toi, pile et face
juste un pas en avant
pas encore dix en arrière
que toi à mes cotés
mais, tu ne m’aimes pas
prends ma main, elle ne me retient
brulé, mon coeur brisé
je vais te serrer, une dernière fois
et rentrer, douloureux cauchemar
je donnerais tout pour un pas en avant
au lieu de ça dix en arrière
si tu pouvais être à mes côtés
mais, tu ne m’aimes pas
où tout commence, tout termine
pourtant mon désir reste
au vent s’éteint ma dernière lumière
toi, tu ne m’aimes pas
(M: Klau · T: Klau/Zehaf)
à la fenêtre du troisième étage, tes yeux dans la nuit
là haut, tu cherches une nouvelle lune
ta ville brille toujours des mêmes couleurs
tu n'trouves pas le sommeil et attends le jour
quelque part
quelque part, là dehors, j'y suis et ne pense qu'à toi
quelque part
quelque part, là dehors, j'y suis et ne pense qu'à toi
les années passent, rien a changé,
tu vis dans une cage, tu te cherches en vain.
je t'ai trouvée et donné ma main
tu l'as prise, finalement, tu m'as brûlé
il n'y a rien pour nous, pourtant il nous est clair
qu'on s'appartient, toujours proche l'un de l'autre
pourquoi tu ne descends pas, préfères rester là, sans un mot
t'as pas le courage pour ce dont tu es depuis longtemps prête
quelque part,
quelque part, là dehors, j'y suis et ne rêve que de toi
quelque part,
quelque part, là dehors, j'y suis et ne rêve que de toi
(M: Klau · T: Klau/Maillard)
tu peux arriver à tout
pas besoin de pause à l’ombre
ton envie de créer ton monde
ce rêve te laisse voir dans l’obscurité
la peur bouffe ton âme
là où la vie te porte
c’est froid, quand les vents tournent
aucune étoile pour te guider
alors couvre toi, couvre toi quand tu pars
laisse tes doutes, là où elles sont
aucun obstacle, duquel, tu ne viendras à bout
pense à demain, crois en toi
tu verras à travers les murs, un vrai chemin
je sais, la peur bouffe ton âme
quand tu penses, que tu peux tout perdre
pense à ton avenir
il y a ce froid, quand les vents tournent
qui te connait, ne va te trahir
qui t’utilise, laisse le passer
je suis serein, rien à ajouter
tu dois faire, ton bout de vie
alors couvre toi, couvre toi bien
couvre toi quand tu pars
(M: Klau)
(CD · 2009)
(Text + Musik: Achim Klau)
die stille der nacht lässt mich nicht in ruh’
ich trink mit mir selbst, zum glück sieht keiner zu
im kopf hab’ ich dich und krieg’ dich nicht weg
so viel kann ich gar nicht trinken, dass ich dich vergess’
du bist eine droge, anders jedes mal
werd’ mich nie gewöhnen, immer unberechenbar
manchmal wilde stürme, manchmal alles klar
geratewohl aufs neue jeden tag
bin wieder gelandet in meiner welt
werd’ nicht schlau aus dir, bist grad’ wie’s dir gefällt
einmal machst du mich glücklich, dann bin ich wieder der depp
kaum sind wir zusammen, bist du auch wieder weg
das alte problem von herz und verstand
so richtig bleiben willst du nicht und trotzdem werd’ ich schwach
und die große hoffnung nach einer heißen nacht
hat mich schon oft um meinen schlaf gebracht
(Text + Musik: Achim Klau)
meine sohlen haben löcher, meine taschen immer leer
meinen job find’ ich zum kotzen, da seh’ ich keine zukunft mehr
meine frau hat jetzt ein kind, das hab’ ich ihr gemacht
nur dieses eine mal im leben hab’ ich was richtiges vollbracht
die sucht in meinem herzen, die könn’ sie nie versteh’n
ich bin jeden tag auf hundert, kämpfen um nicht still zu steh’n
irgendwann find’ ich das tal, in dem gold und silber glänzt
und dann hol’n wir alles nach, warte mein kind
sie könn’ mich alle mal, vielleicht bin ich durchgeknallt
doch seht nur wie ich tanze, am rande des vulkans
besser alles hergegeben, für einen kurzen augenblick
als zu warten und krepier’n, mit dem traum vom großen glück
reich mir mal die flasche, weil ich endlos durstig bin
heute gibt es keine grenzen, weil alle hungrig sind
wie auf des messers schneide, mit der klinge im genick
nur du und ich mein engel, heute kneifen wir nicht
(Text + Musik: Achim Klau)
wenn die tage lang sind, wird viel erzählt
doch selten kommt es so, wie man es will
warum und weshalb wird nie geklärt
große worte am anfang sind meistens nichts wert
lass es einfach so gescheh’n
es ist ganz leicht, du wirst schon seh’n
lass mich los, wenn du mich liebst
frag’ nicht nach, wenn du gibst
es gibt keine antwort, die du nicht fühlst
lass mich los, wenn du mich liebst
wichtig ist nicht, was man gerade sagt
worte haben schon viel zu viel kaputt gemacht
wenn du mich willst, dann zeig’ was du fühlst
und lass uns die freiheit, zu seh’n wohin es führt
frag’ nicht nach wohin ich geh’
ist doch klar, dass wir uns wiederseh’n
wenn ich liebe, lass ich frei
und kommt nichts zu mir zurück, ist es ohnehin vorbei
(Text + Musik: Achim Klau)
ein schiff fährt weiter in die ferne
ein glanz von freiheit steigt mit ein
mitfahren würd’ ich jetzt sehr gerne
beim nächsten mal fang’ ich neu an
am himmel stehen meine sterne
ein augenblick der ewigkeit
weiß nicht, wo ich am liebsten wäre
egal, denn alles holt dich ein
keine zeit zum überlegen
keine zeit mehr zu verlier’n
keine zeit mehr neue würfel zu probier’n
am hafen bin ich wirklich gerne
weil alles dort nach sehnsucht riecht
bleiche kähne, feuchte lieder
heimat ist kein leichtes ziel
dort treff’ ich nur die alten sieger
die ihr hochmut hässlich macht
und dann versucht man es mal wieder
wofür man sich am ende hasst
keine zeit, nur stress und eile
keine zeit mehr für ein ziel
doch wer nie ankommt
hat am ende auch nicht viel
(Text + Musik: Achim Klau)
tu’ es, fass dich kurz
du bist kein kind von traurigkeit
küss mich noch einmal
merkst du, dass wir am leben sind
vollmond, du bist so vollmond
ich kenne deinen weg
ich hoffe, dass du glücklich bist
hab’ die kurve noch gekriegt
du hast mich vor dem tod bewahrt
und für sekunden steht die erde still
ich weiß endlich wieder, was ich will
lass mich nicht zurück, wenn du weiter ziehst
und lass wohin du gehst, einen platz für mich
(Text + Musik: Achim Klau)
na gut, ich hab’ keine kohle, kein teueres auto oder ’n haus
meine freunde fahren keinen porsche, kennen sich auch nicht mit aktien aus
schon früher auf der schule hat mich immer nur genervt
warum ich dinge lernen sollte, die man niemals wieder braucht
ein paar ganz bekloppte lehrer wollten mir den saft abdreh’n
saßen fett am längeren hebel und ich musste gehen – was soll’s
doch trotzdem, oder gerade deshalb
hab’ ich viel gelernt, was die wohl nie kapier’n
zum beispiel wie es ist, wenn du erledigt bist
und kein mensch dir hilft, dich aus dem dreck zu ziehen
früher wollte ich allein sein, hab’ die liebe ignoriert
nur kurze feuer, helle flammen, viel mehr war es mir nie wert
nur bei dir, da war das anders, du zogst mich in deinen bann
ich hab’ nur für dich gelebt und schaffte abenteuer ran
irgendwann bekamst du panik, dass aus mir mal nicht viel wird
denn cool und reich sein ist wichtig und hast mich abserviert – na dann
doch trotzdem, oder gerade deshalb
hab’ ich viel gelernt was du wohl nie kapierst
zum beispiel wie es kommt, wenn du blind vor liebe bist
und von einem tag zum ander’n ein großer traum zu ende ist
verlorene seele, gebranntes kind
ihr könnt mich nennen wir ihr wollt, wenn es euch gefällt
die scheiße bauen doch nur die ander’n, ihr selbst seid unschuldig und klein
tolerant und gnädig, glaubt ihr was besseres zu sein
doch trotzdem, oder gerade deshalb
sind mir all die schwachen lieber, die gefallenen und die kleinen
lieber als die sieger, die einem eigentlich nie verzeih’n
das man sie wohl mal gestört hat, in ihrer mittelmäßigkeit
(Text + Musik: Achim Klau)
du kannst mich einfach nicht ertragen
nur warum lässt du mich nicht weiter zieh’n
kann diesen stress nicht mehr vertagen
und feilschen um die nächste nacht mit dir
wir haben’s probiert, es ging nicht weiter
dabei war’s am anfang gut und schön
hat nicht gereicht, wir können’s nicht ändern
weil aus gewohnheit schnell ein zwang entsteht
und wie’s so geht, ist auch mal schluss
noch weichgenervt, ein abschiedskuss
vorbei, die zeit ist aufgebraucht
was übrig bleibt ist diese wut im bauch
verdammte leere ohne antwort
es macht mich rasend, vielleicht häng’ ich doch an dir
war sie nicht anders als die ander’n
und spüre ich da nicht ’nen schmerz in mir
und wie’s so geht, der nächste kuss'
und weggewischt der ganze frust
noch mal von vorn, das spiel geht auf
zurück bleibt nur noch diese wut im bauch
so oft ist alles was man anfängt
doch nur betrug und illusion
doch wie oft greift man in die scheiße
um irgendwann auch einmal gold raus zu hol’n
was ich such, das weiß ich nicht
kann auch nicht alleine sein und füge mich
bin selbst dran schuld, ich weiß genau
bin selbst der grund für meine wut im bauch
(Text + Musik: Achim Klau)
in der küche steht der abwasch und im bett da wartest du
was erledigt sich als erstes, ohne weh zu tun
ich denk’ sehr oft schon mal an früher und was wirklich anders war
als heute wo ich knechten muss, um miete zu bezahl’n
ein weiter weg und doch ein kurzes stück
was vor uns liegt, bringt uns nichts zurück
wohin wir gehen oder wer wir sind
ob mit dem strom oder gegen den wind
ob hochzeit, oder ausstieg, ob reichtum, oder nichts
ob buckeln bis zur rente oder körnerbrot für’s glück
der eine merkt es niemals und der andere hat’s gecheckt
wo immer was zu holen ist, gibt’s einen der’s entdeckt
kinder woll’n erwachsen sein und träumen sich ihr glück
könn’ nicht wissen, wenn sie älter sind, gibt’s keinen weg zurück
viele rennen dann den rest der zeit ihrer jugend hinterher
doch außer spuren der erinnerung, gibt’s keine zuflucht mehr
(Text + Musik: Achim Klau)
bin alleine, ohne ziel
kann nicht mehr bei ihr sein
diskussionen, nerverei
warum, wieso, weshalb
zu wenig zeit
ich lass es, ich will niemand’ verändern
überzeugen wollt’ ich ohnehin noch nie
am anfang ist man immer sehr geblendet
doch plötzlich steht ein fremder mensch vor mir
ich krieg’ immer die mit dem schaden
die will nämlich sonst keiner haben
von außen ist nichts zu erkennen
doch ich werd’ ins messer rennen
bin alleine, ohne ziel
aber keine spionage, kein verhör
ziehe immer das gleiche los
krankhaft eifersüchtig
heilung chancenlos
ich lass, es ich will niemand’ verändern
risiko immer mit im spiel
und lern’ ich eine kennen wird es spannend
ob sie heimlich meine taschen kontrolliert
ich lass, es ich will niemand’ verändern
risiko immer mit im spiel
lern’ ich eine kennen wird es spannend
ob sie heimlich meine taschen kontrolliert
einzelgesprächsnachweise indiziert
meine blickrichtung genauestens fixiert
meinen tagesablauf säuberlich notiert
(Text + Musik: Achim Klau)
hast du keine angst, wenn die frage kommt
hast du keine angst zu geh’n
alle wege führ’n irgendwann dort hin
du küsst und ich versteh’
zu viele warten in der sonne
und der regen kriegt sie nie
setz’ ich einen schritt vor den ander’n
war’s vielleicht ein schritt zu viel
ich würd’ dir gerne so viel sagen
doch ich weiß nicht richtig wie
mach’ ich den anfang, setz’ ich dich vielleicht aufs spiel
ewigkeiten schon das telefon bewacht
das warten und die zeit, die nicht verstreicht
hab’ ich irgendwo doch was falsch gemacht
ein blick auf jede kleinigkeit
diese endlos starke spannung
lässt mich einfach nicht in ruh’
sag’ ich’s dir jetzt nicht, sag’ ich’s nie
und komm vielleicht nicht mehr dazu
oder lass ich’s, wie es ist, bevor es dich noch irritiert
und ich die falschen worte wähle, die ich selber nicht kapier’
keine ahnung, was da jetzt grad’ mit mir passiert
hab’ die kontrolle schon längst verlor’n
ich merk’ nur, wenn du nicht da bist, dass es mir völlig dreckig geht
um mich zu heilen reicht schon ein blick von dir
es ist tag und nacht das gleiche
doch ich geb’s nicht wirklich zu
dass bei allem, was ich anstell’
und bei allem, was wir tun
irgendwie ein klares wort fehlt
völlig ohne spinnereien
denn seit sich unsere wege kreuzen
will ich nur noch bei dir sein
(Text + Musik: Achim Klau)
vor langer zeit hab’ ich von dir geträumt
ich hätte dir sogar ein kind gezeugt
manche nacht stand ich vor deiner tür
frag’ den mond, er erzählt dir von mir
ich war nur ein leichtes ziel
ich war nur ein leichtes ziel für dich
jetzt treff’ ich dich nach einer ewigkeit
du siehst noch immer aus wie zu der zeit
nur etwas fehlt in diesem augenblick
ich wünsche mir die alte zeit zurück
steh’ wieder hier und starre hoch zum mond
such’ nach dem platz, den du bewohnst
hör’ nur dein lachen weit entfernt
muss anker lichten, denn die zeit vergeht
jeder hat ein leichtes ziel
(Text + Musik: Achim Klau)
kau mich durch, spuck mich aus
nimm mich auf, schmeiß mich raus
lass mich alle deine grenzen überquer’n
gib mir was du willst, ich werd’ mich nicht beschwer’n
gib mich fort, lieb mich hier
alles gold der welt das gäbe ich
nur für eine nacht mit dir
doch wie kann ich deine träume dir erfüll’n
verliere neben dir den eigenen willen
verlieb’ ich mich in dich
werd’ ich verbrennen
tu’ ich’s nicht
dann werde ich’s bereuen
gott schickt seine engel
denn er weiß, ich bin bei dir
der teufel lacht im keller
denn dein feuer brennt in mir
wohin du gehst, ich folge dir
baue jede brücke
um deine spur nicht zu verlieren
leg’ dich in das feucht gras
lass die sonne wieder scheinen
wenn du dich alleine fühlst
dann werd’ ich bei dir sein
verliebst du dich in mich
wirst du erkennen
dass ich dein sklave bin
verdammt um zu bereuen
(Text + Musik: Achim Klau)
jetzt streune ich hier wieder
die kalten straßen ’lang
hab’ noch ein paar mark in der tasche
mal sehen, was man so machen kann
was wohl als nächstes kommt
’ne neue frau, ein neues glück
oder wieder ein schritt vorwärts
und zwei zurück
gib mir ein zuhause
und schenke mir die nacht
wohin es geht ist ganz egal
es liegt in deiner macht
gib mir ein zuhause
und schenke mir die nacht
finde keinen platz zum ausruh’n
und hab’ lang nicht mehr gelacht
wo ich her komm fragt mich keiner mehr
wie’s mir geht
will mich hier nicht bedauern
doch ich merk, dass mir was fehlt
bist du gut drauf, hast du viele freunde
nur zeig deine tränen nicht
denn wirklich niemand interessiert sich
für dein wirkliches gesicht
(CD · 1998)
(Text + Musik: Achim Klau)
wenn die tage lang sind, wird viel erzählt
doch selten kommt es so, wie man es will
warum und weshalb wird nie geklärt
große worte am anfang sind meistens nichts wert
lass es einfach so gescheh’n
es ist ganz leicht, du wirst schon seh’n
lass mich los, wenn du mich liebst
frag’ nicht nach, wenn du gibst
es gibt keine antwort, die du nicht fühlst
lass mich los, wenn du mich liebst
wichtig ist nicht, was man gerade sagt
worte haben schon viel zu viel kaputt gemacht
wenn du mich willst, dann zeig’ was du fühlst
und lass uns die freiheit, zu seh’n wohin es führt
frag’ nicht nach wohin ich geh’
ist doch klar, dass wir uns wiederseh’n
wenn ich liebe, lass ich frei
und kommt nichts zu mir zurück, ist es ohnehin vorbei
(Text + Musik: Achim Klau)
meine sohlen haben löcher, meine taschen immer leer
meinen job find’ ich zum kotzen, da seh’ ich keine zukunft mehr
meine frau hat jetzt ein kind, das hab’ ich ihr gemacht
nur dieses eine mal im leben hab’ ich was richtiges vollbracht
die sucht in meinem herzen, die könn’ sie nie versteh’n
ich bin jeden tag auf hundert, kämpfen um nicht still zu steh’n
irgendwann find’ ich das tal, in dem gold und silber glänzt
und dann hol’n wir alles nach, warte mein kind
sie könn’ mich alle mal, vielleicht bin ich durchgeknallt
doch seht nur wie ich tanze, am rande des vulkans
besser alles hergegeben, für einen kurzen augenblick
als zu warten und krepier’n, mit dem traum vom großen glück
manchmal wünsch’ ich mir zu schlafen und nie mehr aufzusteh’n
oder ’nen knopf in meinem hirn, um die gedanken abzudreh’n
die mich quälen jedesmal, wenn ich ganz alleine bin
auf der suche nach der antwort, auf der suche nach dem sinn
reich mir mal die flasche, weil ich endlos durstig bin
heute gibt es keine grenzen, weil alle hungrig sind
wie auf des messers schneide, mit der klinge im genick
nur du und ich mein engel, heute kneifen wir nicht
(Text + Musik: Achim Klau)
die stille der nacht lässt mich nicht in ruh’
ich trink mit mir selbst, zum glück sieht keiner zu
im kopf hab’ ich dich und krieg’ dich nicht weg
so viel kann ich gar nicht trinken, dass ich dich vergess’
du bist eine droge, anders jedes mal
werd’ mich nie gewöhnen, immer unberechenbar
manchmal wilde stürme, manchmal alles klar
geratewohl aufs neue jeden tag
bin wieder gelandet in meiner welt
werd’ nicht schlau aus dir, bist grad’ wie’s dir gefällt
einmal machst du mich glücklich, dann bin ich wieder der depp
kaum sind wir zusammen, bist du auch wieder weg
das alte problem von herz und verstand
so richtig bleiben willst du nicht und trotzdem werd’ ich schwach
und die große hoffnung nach einer heißen nacht
hat mich schon oft um meinen schlaf gebracht
(Text + Musik: Achim Klau)
ich hab’ ’nen miesen kleinen job, mit dem ich nicht zufrieden bin
denn nach stundenlanger arbeit stand mir nie der sinn
schon morgens nach dem aufsteh’n fang’ ich an mit mir zu streiten
über all’ die chancen die man hat und verpasste gelegenheiten
ich möchte wieder die hitze spür’n
vom ersten kuss, der öffnet alle tür’n
und wenn ein neuer tag vom himmel fällt
dann sag’, was kostet die nacht und was kostet die welt
was hab’ ich schon zu verlier’n
was hält mich davon ab, einfach weg zu geh’n
das bisschen, das ich brauche, ist schnell gepackt
und ich werd’ was besseres finden draußen in der nacht
ich kann mich noch gut erinnern, wie es früher war
eine ewigkeit dauerte ein jahr
heute sind tage kürzer und die stunden zieh’n vorbei
und das feuer in den herzen brennt so nebenbei
(CD · 1995)
(Klau/Meaney/Ripphahn)
(Klau/Meaney/Ripphahn)
(Klau/Meaney/Ripphahn)
(J.C. Fogerty)
(Klau)
(Klau/Ripphahn)
(Klau/Ripphahn)
(Klau)
(Klau/Ripphahn)
(Anderson/Ripphahn)
(Klau/Ripphahn)
(Vinyl-Single · 1988)
(Text + Musik: Achim Klau)
(Text + Musik: Achim Klau)
(Text + Musik: Achim Klau)